J'ajouterais que cette expérience a été précédée d'une autre : un bataillon de voltigeurs de la Jeune Garde de 500 figurines. Vous aurez l'occasion de voir les deux bataillons manœuvrer côte à côte !
Les manœuvres présentées ici se basent sur deux textes, tout d'abord, le « Règlement concernant l'exercice et les manœuvres de l'infanterie » du 1er août 1791. Ce texte est la base des manœuvres qui seront exécutées pendant les guerres de la Révolution et l'Empire même si, on le sait, il peut y avoir un gouffre entre la théorie et la pratique !
Le second, le « Règlement concernant l'exercice et les manœuvres de l'infanterie » du 4 mars 1831, suit directement le premier en terme de chronologie éditoriale.
En effet, aussi étrange que cela puisse paraître, il n'a pas été publié de règlement entre ces deux-là, malgré la parution d'ordonnances, de décrets et d'instructions pendant les nombreuses années de guerres livrées entre 1791 et 1815.
À bien des égards, on est donc en droit de penser que le règlement de 1831 est une théorisation des pratiques que l'expérience a validée et d'estimer que les préceptes qu'il théorise, dont beaucoup sont encore similaires à ceux du règlement de 1791, sont ceux qui ont été mis en œuvre par les armées napoléoniennes, ainsi les chapitres sur l'usage des tirailleurs, totalement absents du règlement de 1791 mais bien présents dans celui de 1831.
Ces deux textes sont bien sûr tombés dans le domaine public. Il est possible, avec un peu de chance, de pouvoir s'en procurer un exemplaire original au gré des ventes de particuliers sur Internet ou ailleurs, ou bien on peut en consulter des versions numérisées, notamment sur le site de la Bibliothèque Nationale de France.
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Figurines et documentation
Pour ce travail, j'ai choisi d'utiliser des figurines à l'échelle 15 millimètres, c’est-à-dire qu'elles mesurent environ 15 millimètres des pieds à la hauteur des yeux. Ces figurines sont en métal et peintes pour moitié à la peinture de la marque Enamel et pour l’autre moitié à l'acrylique.
La préparation, la peinture et le soclage de ces 725 figurines m'auront pris près de 180 heures de travail, soit une moyenne d’environ 4 figurines de l'heure, mais en travaillant à la chaîne.
J'aime beaucoup cette échelle, permettant à la fois assez de détails sur chaque figurine, mais aussi un effet de masse qui ne prenne pas encore trop de place. Pourtant, en ordre de bataille le front de mon bataillon mesure déjà 1 mètre 50 !
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Manœuvres d’infanterie par Emmanuel Roy
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