Organisation du bataillon
Ce bataillon est organisé selon le décret du 18 février 1808, qui réorganise les régiments d'infanterie de ligne.
J'ai choisi de représenter un bataillon du 87e régiment de ligne. Sous l'Empire, le 87e régiment de ligne faisait partie des régiments « vacants », c’est-à-dire qu'il n'existait pas mais le numéro était laissé libre, en partie pour tromper l'ennemi sur les effectifs totaux de l'armée. Le choix d'un régiment vacant m'a permis de ne pas me laisser tenter par des recherches sur telle ou telle unité pour la représenter au mieux à telle période, mais au contraire de me concentrer sur l'aspect théorique des manœuvres réglementaires.
Chaque bataillon de guerre, commandé par un chef de bataillon (commandant) ayant sous ses ordres un adjudant-major et deux adjudants sous-officiers, est composé de six compagnies, dont une de grenadiers, une de voltigeurs, et quatre de fusiliers, toutes d’égale force.
Il y a quatre sapeurs, choisis dans la compagnie de grenadiers dont ils continuent de faire partie.
La force de chaque compagnie est la suivante :
− 1 capitaine ;
− 1 lieutenant ;
− 1 sous-lieutenant ;
− 1 sergent-major ;
− 4 sergents ;
− 1 caporal-fourrier ;
− 8 caporaux ;
− 82 soldats ;
− 2 tambours.
Total : 101 hommes
Le bataillon présenté ici n’est pas à l’effectif théorique, comme cela était souvent le cas dans la réalité, il manque 39 soldats par compagnie pour l'atteindre (l'effectif théorique par compagnie est de 121 soldats).
Mais les officiers, sous-officiers, sergents et caporaux sont au complet ainsi que l'état-major.
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Manœuvres d’infanterie par Emmanuel Roy
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