PRÉAMBULE
Je voudrais tout d'abord remercier Thierry Melchior qui m'a non seulement offert une magnifique vitrine pour présenter ce travail, mais m'a également soutenu de ses conseils tout au long de sa réalisation. Merci, Thierry !
Passionné par l'histoire militaire du Ier Empire, la peinture des figurines et le jeu de stratégie, j'ai été, comme beaucoup, fasciné par les récits de cette grande épopée et amené à m'interroger sur certaines de ses réalités, parmi laquelle la manière dont manœuvraient et se battaient les soldats « pour de vrai » et pas comme dans les films ni comme sur les tables de jeu où des centaines de combattants sont représentées par une poignée de figurines.
J'ai ainsi toujours eu du mal avec ces photos montrant 24 figurines de fantassins alignés et dont la légende indique par exemple : « Le 32e de ligne au grand complet, prêt à recevoir l'ennemi. »
J'ai également toujours pensé que les reconstitutions étaient imparfaites, et ce malgré toute l'amitié que je porte aux reconstituteurs (j'ai même eu l'occasion d'enfiler l'uniforme et me joindre à eux, avec beaucoup de bonheur), non seulement ils sont toujours peu nombreux comparés aux effectifs qu'ils sont censés représenter, mais ils n'ont souvent pas le physique de soldats et ont bien souvent plus l'air de bons pères de famille endossant un uniforme le dimanche que d'hommes capables de marcher sur de longues distances, supporter des privations terribles et se battre. « L'habit ne fait pas le moine, mais… » (cette remarque est cependant tout à leur avantage) !
Il m'a donc semblé que les figurines étaient une bonne alternative (la meilleure ?) pour représenter les unités du Ier Empire, leur manière de se déployer et de combattre.
Emmanuel Roy
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