Organisation tactique
L’unité tactique de base n’est pas la compagnie, mais le peloton. La compagnie est une entité administrative, le peloton est l’entité tactique.
Dans une situation optimale, un peloton sera formé d’exactement une compagnie. Mais bien souvent au sein d’un bataillon les compagnies n’ont pas toutes le même nombre de soldats dans leurs rangs, à cause des pertes subies en situation de guerre, ou tout simplement à cause des aléas du recrutement. Or, pour pouvoir exécuter les manœuvres sur le champ de bataille, il importe que les pelotons présentent tous un effectif semblable, et ce afin de permettre la symétrie dans le déploiement et les évolutions.
Concrètement, cela signifie que si la 1re compagnie d’un bataillon compte 120 hommes et que la 2e n’en a que 100, on formera le 1er peloton avec 110 hommes de la 1re compagnie, et le 2e avec les 100 hommes de la 2e compagnie, renforcés par 10 hommes de la 1re compagnie, afin de pouvoir faire manœuvrer deux pelotons égaux de 110 hommes chacun.
Les 10 hommes de la 1re compagnie qui manœuvrent avec le 2e peloton ne sont pas pour autant transférés à la 2e compagnie, et une fois les évolutions terminées, ils rejoindront leurs camarades de la 1re compagnie.
Dans le cadre du bataillon de figurines, par un
« heureux hasard », il se trouve que toutes les compagnies présentent un effectif égal, chacune formera donc son propre peloton de manœuvre.
Au sein même de chaque peloton existe encore une subdivision tactique qu’il importe de mentionner, chaque peloton est en effet divisé en deux sections identiques, la section de droite étant la 1re section, celle de gauche la 2e. Certaines manœuvres sont en effet exécutées par section.
Un grand nombre de manœuvres est exécuté « par division ». Dans ce cas, on entend par « division » un ensemble de 2 pelotons manœuvrant de concert. ➔